Bioeconomy for Change… for chanvre
Avec 500 adhérents – collectivités, start-up, PME, ETI, grands groupes, organismes financiers, consultants, organismes de recherche…- depuis l’amont agricole à la mise sur le marché des produits, Bioeconomy for Change fédère tous les acteurs autour de projets comme celui du Pôle européen du chanvre, duquel il est partenaire.
Bioeconomy for Change, ou B4C, permet la rencontre entre acteurs, fédère et structure les réseaux. Accélérateur de croissance, B4C fait gagner du temps. Depuis 2005, Bioeconomy for Change a accompagné plus de 350 projets. Cela représente un investissement de plus de 2,5 milliards d’euros sur les territoires.
Après dix-sept ans sous la bannière « Industrie Agro Ressources », IAR est devenu début 2022 Bioeconomy for Change. « Nous souhaitions insister sur le mot « bioeconomy » au sens de « toutes les filières de valorisation, y compris la production de bioressources, l’alimentation humaine et animale. Nous voulions un nom qui soit presque un mouvement, dans lequel nos adhérents se reconnaissent : je suis B4C ! », explique Antoine Peeters, directeur général adjoint de B4C, avec 4 C comme climat, compétitivité, citoyen et connexion.
Réseau et transversalité
Avec près de 80 événements par an, Bioeconomy for Change favorise la transversalité pour mettre en relation des acteurs en apportant son expertise sur cinq domaines : la production de bioressources (produire plus et plus durable), l’alimentation (protéines végétales, insectes…), la chimie du végétal (biomolécules), les matériaux (bâtiments de sport ou de loisirs biosourcés) et la bioénergie (méthanisation, biocarburant…).
« Nous concrétisons les innovations avec un appui de veille, de remontée des besoins des donneurs d’ordres, de montage de projet. Nous accompagnons la mise en place de financements, les prises de décisions et communiquons également auprès des collectivités, des Régions ».
Le potentiel européen du chanvre
« Les acteurs du Pôle européen du chanvre sont nos adhérents : la Chanvrière, Troyes Champagne Métropole, FRD… Il est naturel pour nous d’accompagner cette structure qui réunit tous les leaders du chanvre dans leur sujet » poursuit Antoine Peeters qui fait partie du comité partenarial. B4C a aussi piloté le groupe technique « Alimentation–cosmétique–santé ». « Dans notre groupe de 35 personnes, le partage d’expérience est favorable et fertile au développement du chanvre ».
Créer une dynamique de services
« La ressource chanvre a beaucoup de potentiel et d’opportunités de développement. Les projets sont présents et il y a une attente pour que le Pôle européen du chanvre dépasse le stade de projet. Nous avons tous les avantages d’une bioéconomie souveraine : des ressources locales, des emplois peu délocalisables et donc durables. L’intérêt du chanvre sur des grands secteurs comme les protéines végétales ou la chimie végétale explose littéralement. Un des enjeux est donc de passer d’une dynamique entre acteurs à une dynamique de services auprès de l’ensemble de la filière. Il y a une compétence pour adresser le reste du territoire national, puis l’Europe. Il faut maintenant constituer l’offre Pôle européen du chanvre ».